Et les gagnants du 12ème concours de composition acousmatique Métamorphoses sont:
1er prix COCOF (2000€) ex aequo:
Kramer Elwell pour sa pièce « What Sleeps Beneath » et
Thibault Madeline pour sa pièce « Le murmure du bombus »
2nd prix COCOF (500€):
Yu Hu pour sa pièce « Undo »
Prix du public (500€):
Thibault Madeline pour sa pièce « Le murmure du bombus »
Bravo à tous!!!
1er prix COCOF (2000€) ex aequo:
Kramer Elwell pour sa pièce « What Sleeps Beneath » et
Thibault Madeline pour sa pièce « Le murmure du bombus »
2nd prix COCOF (500€):
Yu Hu pour sa pièce « Undo »
Prix du public (500€):
Thibault Madeline pour sa pièce « Le murmure du bombus »
Bravo à tous!!!
Métamorphoses 2022
191 pièces en provenance de 28 pays différents ont participé au douzième Concours de Composition Acousmatique Métamorphoses 2022, dont 72 dans la catégorie « étudiants » et 28 dans la catégorie des séniors. Parmi celles-ci, le jury de présélection — Elizabeth Anderson, Francis Dhomont, Annette Vande Gorne — a retenu les pièces finalistes suivantes qui ont été programmées à l’ouverture du 29ème Festival Acousmatique International « L’Espace du Son » le mercredi 19 octobre 2022 :
- 1er prix Catégorie A (étudiants):
Meng Dezheng - The Bell
- 1er prix ex aequo Catégorie C (plus de 50 ans):
Åke Parmerud - Adagio
Gilles Gobeil - Un cercle hors de l'arbre
- Finale de la catégorie B:
Kramer Elwell - What Sleeps Beneath
Thibault Madeline - Le murmure du bombus
Filippo Mereu - Double Bass Mystery
Tõnis Leemets - AntiMūsa
Leonardo Espejo Santis - DE LUMINE
Eli Stine - Where Water Meets Memory
Nicola Giannini - Rebonds
Yu Hu - Undo
Le jury de la finale, composé d’Elizabeth Anderson, André Dion, Elainie Lillios, Jean-Louis Poliart, Denis Smalley et Hans Tutschku, a attribué le Premier Prix COCOF ex æquo à Kramer Elwell et Thibault Madeline - le deuxième Prix COCOF à Hu Yu.
Le Prix du public a été attribué à Thibault Madeline.
Le jury de présélection avait, par ailleurs, déjà déterminé
- le lauréat de la catégorie « étudiants » : The Bell, Meng Dezheng
- les lauréats ex æquo de la catégorie des séniors : Un cercle hors de l’arbre, Gilles Gobeil et Adagio, Åke Parmerud
Le jury de présélection avait tenu à décerner des mentions spéciales pour les pièces suivantes
Catégorie « étudiants » : "Vérité 24" d’Arthur Comte et "L'homme qui déchire le temps" de Liwei Shi.
Catégorie « séniors » : "Pérégrinations d’une petite sphère happée par le temps" d’Ingrid Drese et "System Flummox" de Larry Matthew Gaab.
Enfin, le jury de présélection avait retenu comme imposé pour le Concours de spatialisation Espace du Son 2023 :
"The Bell", Meng Dezheng
Et les gagnants du concours d'interprétation spatialisée "espace du son" 2021 sont...
1er prix (2500€): Edward Dekeyser
2nd prix (500€): Thibault Madeline
Bravo!
1er prix (2500€): Edward Dekeyser
2nd prix (500€): Thibault Madeline
Bravo!
Espace du Son 2021
La projection des sons dans l'espace, liée à la production des musiques acousmatiques sur support et à leurs conditions d'écoute (pas d'instrumentiste, fermer les yeux et tout imaginer...) fait naître une nouvelle conception de l'interprétation et rend indispensable l'existence même du concert. Le « spatialisateur » est aux commandes d'une console de projection et d'un ensemble de haut-parleurs disposé en fonction de l'acoustique et de la géographie du lieu (celui-ci n'est plus nécessairement une salle de concert à l'italienne). Á partir d'un support stéréo ou multiphonique, il met en évidence les structures musicales, en relief les espaces déjà créés par le compositeur ou recrée lui-même des mouvements dynamiques et spatiaux.
Comme toute interprétation, cela nécessite une solide connaissance analytique et mémorisée de l'œuvre, aidée par un relevé graphique. La connaissance du dispositif de haut-parleurs en termes de couleurs, fréquences, disposition et rendu spatial, rôle musical, et la connaissance pratique de l'ergonomie de la console de projection permettent les multiples variations et styles de jeu offerts par chaque interprète.
Ce nouvel art est né avec les premières projections publiques sur grand ensemble de haut-parleurs (F. Bayle, acousmonium, Paris 1974 - Ch. Clozier, gmebaphone, Bourges 1973 - K. Stockhausen, sphère acoustique, Osaka 1970).
Depuis lors, un vocabulaire spécifique de figures spatiales s'est peu à peu constitué. On retrouve quelques archétypes comme : rotation, oscillation, élargissement/rétrécissement, ouverture/fermeture, stabilité/mobilité, soliste/tutti... Le concours « espace du son », le seul du genre qui soit au monde, pré-sélectionne les candidats sur base du relevé graphique de l'œuvre imposée qui est jouée par chacun, et qui permet la comparaison des styles de jeu. Cette année, « Zone » de Mathieu Marcoux qui a été choisie parmi les œuvres envoyées au concours de composition « Métamorphoses ».
Les candidats joueront également deux œuvres tirées au sort la veille parmi les huit œuvres qu'ils ont travaillées selon un répertoire d'une trentaine qui leur a été proposé.
Ce concours, donne l'opportunité aux candidats de prendre en charge un répertoire riche de 60 années d'existence, de dizaines de milliers d'œuvres, et d'enrichir d'autres domaines artistiques (installations, expositions, défilés de mode, cinéma, raves et clubs, musées...) de leur compétence quant aux relations Espace-Son-Musique.
Annette Vande Gorne
Comme toute interprétation, cela nécessite une solide connaissance analytique et mémorisée de l'œuvre, aidée par un relevé graphique. La connaissance du dispositif de haut-parleurs en termes de couleurs, fréquences, disposition et rendu spatial, rôle musical, et la connaissance pratique de l'ergonomie de la console de projection permettent les multiples variations et styles de jeu offerts par chaque interprète.
Ce nouvel art est né avec les premières projections publiques sur grand ensemble de haut-parleurs (F. Bayle, acousmonium, Paris 1974 - Ch. Clozier, gmebaphone, Bourges 1973 - K. Stockhausen, sphère acoustique, Osaka 1970).
Depuis lors, un vocabulaire spécifique de figures spatiales s'est peu à peu constitué. On retrouve quelques archétypes comme : rotation, oscillation, élargissement/rétrécissement, ouverture/fermeture, stabilité/mobilité, soliste/tutti... Le concours « espace du son », le seul du genre qui soit au monde, pré-sélectionne les candidats sur base du relevé graphique de l'œuvre imposée qui est jouée par chacun, et qui permet la comparaison des styles de jeu. Cette année, « Zone » de Mathieu Marcoux qui a été choisie parmi les œuvres envoyées au concours de composition « Métamorphoses ».
Les candidats joueront également deux œuvres tirées au sort la veille parmi les huit œuvres qu'ils ont travaillées selon un répertoire d'une trentaine qui leur a été proposé.
Ce concours, donne l'opportunité aux candidats de prendre en charge un répertoire riche de 60 années d'existence, de dizaines de milliers d'œuvres, et d'enrichir d'autres domaines artistiques (installations, expositions, défilés de mode, cinéma, raves et clubs, musées...) de leur compétence quant aux relations Espace-Son-Musique.
Annette Vande Gorne